Exposé
de la méthode des faux calculs nucléaires produits par
certains pour arriver à trouver des doses qui satisferont l’industrie
nucléaire, mais produiront en finale une vraie hécatombe
planétaire.
par
Maurice Eugène André et Paolo Scampa,
président et vice-président de l’AIPRI
Texte
rédigé en mars 2007 (du vivant de MEA), revu en Juillet
2008 (Adjonction de la note 4)
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L’énergie ionisante est une énergie mortifère.
Elle est particulièrement létale lorsqu’elle est
introduite dans le corps par des particules radioactives infinitésimales
qui approchent de très près les cellules vivantes de notre
organisme. (Effet de proximité.) Il suffira en effet qu’une
seule et unique particule microscopique bombarde de manière chronique
les tissus qui l’entourent pour provoquer, des années voire
des décennies plus tard, le surgissement d’un cancer. Toutefois
pour comprendre et prouver l’extrême danger constitué
ces insolubles nanoparticules métalliques radioactives artificielles,
en particulier de celles qui émettent des rayonnements Alpha
comme le plutonium 239 ou l’uranium 238, encore faut-il correctement
calculer la dose d’irradiation délivrée aux tissus
environnants. Se tromper ici dans ce calcul en sous-estimant la dose
pathogène délivrée c’est fourvoyer toute
la recherche scientifique médicale et physique, c’est baisser
artificiellement les seuils officiels de radio-protection des personnes
et des populations, c’est autoriser la contamination atomique
de l’air, de la terre et des eaux et c’est au bout du compte
ni plus ni moins précipiter l’humanité entière
dans le gouffre et dans la mort.
1 Qu’est-ce qu’un calcul de dose?
Calculer une dose d’irradiation ionisante ce n'est rien de plus
que répartir correctement l’énergie radioactive
délivrée dans la masse de chair qui l’a absorbée.
C’est telle quantité d’énergie dissipée
divisée par tel volume de chair qui l’a absorbée.
L’intensité de l’irradiation dépend étroitement
du volume irradié. Plus le volume irradié grossit plus
l’irradiation est faible, plus le volume diminue plus l’irradiation
est intense. Pour estimer avec objectivité la dose reçue
il est capital de préciser que ce volume irradié de chair
est fonction du rayon de pénétration des rayons ionisants;
rayon de pénétration parfaitement connu et forcément
borné qui ne saurait irradier la chair qu’il n’atteint
pas. Le volume de chair irradié ne saurait être pour autant
beaucoup plus grand que le volume dessiné par la trajectoire
du rayon. Tout comme un clou fait un trou dans le mur à la mesure
de la longueur et de l’épaisseur du clou, une particule
alpha irradie une masse de chair à la mesure du volume occupé
par sa trajectoire dans la chair.
En bref, dans tout calcul de dose la détermination objective
du volume «absorbant» est cruciale. Fausser ce diviseur
serait en effet immédiatement fausser l’évaluation
correcte de la dose. Le grossir de manière artificielle, pour
ne pas dire frauduleuse, serait minorer la dose pathogène réellement
reçue.
2 Quel volume utilise la physique nucléaire officielle?
Utilise-t-elle le volume réellement irradié?
Non et l’exemple qui suivra cet exposé montrera une fraude
gigantesque qui atteindra le milliard de fois l’augmentation de
la zone réelle irradiée afin de diviser d’autant
la dose réellement reçue.
Ce grossissement incommensurable des volumes irradiés avec la
sous-estimation monstrueuse des doses pathogènes absorbées
qui en découle, cette falsification systématique du réel
physique est cependant la norme officielle et la pratique courante qui
se joue depuis l’aube nucléaire sous les yeux ignorants,
indifférents et arrogants des physiciens diplômés.
Car le volume officiel considéré irradié est grossi
un milliard de fois respectivement au volume réellement irradié.
C’est pourtant ce monstre boursouflé qui régente
notre radioprotection, qui réglemente les législations
et les décisions de justices, qui, consentant la pollution radioactive
de la biosphère et de la terre, porte à la mort collective
les populations et les soldats.
Cette infernale inflation des volumes, cette criminelle minoration des
doses reçues, correspond en tout et pour tout avec ce que Maurice
Eugène André avait déjà souligné
et dénoncé depuis longtemps avec ses travaux mathématiques
sur «l’effet de proximité» (1).
Mais jugez par vous même. Bien que l'on sache le rayonnement alpha
physiquement borné à 50 micron dans les tissus (2) et en
mesure d'irradier à terme uniquement une sphère maximale
de 100 micron de diamètre pesant 5,24E-7 gramme, (E-7 signifiant
exposant-7) l’énergie d’une particule de plutonium
239 logée dans un poumon est absorbée, «selon nos
savants officiels», par ce poumon entier de 570 grammes! Bref
ne lui fait rien du tout puisque l’énergie radiative se
trouve répartie dans un volume énorme (3) et totalement falsifié
! Passez sur le tour inutilement compliqué pris là pour
calculer le nombre de désintégrations en 2 ans émises
par cette particule de plutonium, concentrez-vous sur la valeur du diviseur.
C'est là que les faussaires interviennent et que les ignorants
trébuchent. Car 570 grammes au lieu de 5,235983E-7 gramme c’est
une différence abyssale. L'énergie y est là artificiellement
distribuée dans un volume de chair qui est 1 milliard de fois
plus grand qu'il ne peut physiquement l'être (570/5,235983E-7
= 1.088.620.730)…
Notre destin planétaire se joue pourtant là dans ce diviseur
qui minore artificiellement de plusieurs centaines de millions de fois
la dose réelle absorbée. C'est grâce à cette
tromperie qu'on a répandu autant d'uranium 238 dans l'air sans
réagir, c’est grâce à elle qu’on dénie
la justice aux populations malades et aux soldats contaminés,
c’est grâce à elle que l’on habite ici et là
des zones interdites.
3 Conclusion
Ces calculs enflent ainsi à démesure les volumes (4) afin
de baisser d’autant les doses «effectivement» absorbées,
afin de leur donner la rassurante innocuité apparente du millisievert
et du millirad. On ne peut plus faussement, ces «calculs officiels»
considèrent ionisés des vastes portions de chair pourtant
intactes. Une si monumentale bévue (voulue) en «radio-protection»
est d’une gravité extrême. Elle entraîne une
perverse sous-estimation systématique des doses absorbées,
elle atténue d’office les dangers et falsifie le seuil
d’alarme. Elle n’est pour cela rien de moins qu’un
crime passible de cour martiale. Car ce n’est pas là seulement
se tromper dans les calculs mais aussi tromper ceux dont la vie dépend
de ces calculs: les agents du nucléaire, les malades, les soldats,
l’humanité entière. On ne badine pas impunément
avec les calculs nucléaires.
Ces calculs officiels de «radio-protection» ne sont ainsi
rien d’autre que les masques ignobles d’une «radio-agression»
généralisée des personnes et des populations. Mais
qu’importe aux «scientifiques» préposés
si l’artifice de calcul est l’article de la mort de l’humanité.
Qu’importe s’ils le taisent, voire le méconnaissent,
pendant que «l’atome de la paix» contamine et tue.
Un prix Nobel de la Paix des cimetières le couronne.
Maurice
Eugène André et
Paolo Scampa, président et vice-président de
l’AIPRI
Notes :
1 / Plutonium, poumons et effets de proximité, M.E.
André, in ETUDES & EXPANSION, n° 276, 1978. Sur toile
in http://users.skynet.be/mauriceandre/
sous le titre URANIUM et PLUTONIUM c’est pas du chocolat.
2 / “Hot” or radioactive particle in lung tissue”, photo
by Del Tredici, Burdens of Proof byTim Connor, Energy Research Foundation,
1997. http://www.mindfully.org/Nucs/Hot-Particle-Lung-Tissue1997.htm
http://www.ccnr.org/alpha_in_lung_f.html
http://lowdose.tricity.wsu.edu/resources_pics/pages/003%20image_gif.htm
3 / C’est comme soutenir qu’une grenade lancée dans
une pièce remplie de monde ne produit aucun dégât
puisque le quartier où l’explosion est advenue est toujours
debout, intact.
4 / On peut aussi citer une autre éminente référence
bibliographique mais cette fois française, deux “experts”
du CEA, où l'on lit stupéfaits par tant d'irrationalité
et d'ignorance physique que “Étant donné le faible
parcours des particules alpha dans les tissus, toute l’énergie
qu’elles transportent est absorbée dans une sphère
de 0,5 cm de rayon.” Ces éminents spécialistes font
aller les particules alpha 100 fois plus loin qu'elles ne peuvent physiquement
aller ! 0,5 cm au lieu des certifiés 0,005 cm ! On notera également
que cette pataphysique sphère de chair irradiée de 1 cm
de diamètre pèse 0,5235983 grammes: elle est un million
de fois trop lourde à savoir que la dose d'irradiation est sous-évaluée
d'autant. 0,5235983/5,235983E-7 = 1000000. Cf. J. Piechowski & Y.
Chaptinel, Évaluation de la dose locale pour une blessure contaminée,
Radioprotection, 2004, Vol. 39, n° 3, pages 355 à 366.
http://aipri.blogspot.com/2010/10/le-calcul-de-lenergie-deposee-par-une.html
CI-DESSOUS LE TEXTE REFUTÉ PAR NOUS.
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The nuclear energy option, Plenum
Presse, 1990, Bernard L. Cohen.
http://www.phyast.pitt.edu/~blc/book/chapter13.html
Radiation Dose to Lung from Plutonium and the Lung Cancer Risk
This calculation requires knowing (or accepting) some scientific definitions
and may therefore not be understandable to many readers.
We calculate the dose to the lung from a trillionth of a pound of
plutonium residing there for 2 years. The number of plutonium atoms
is 10-12 lb x 450 g/lb x (6 x 1023 atoms/239 gm)= 1.1 x 1012 where
6 x 1023 is Avogadro's number and 239 is the atomic weight. Since
half of the plutonium atoms will decay in 24,000 years (the half life),
the fraction undergoing decay during the 2 years it spends in the
lung is a little more than one in 24,000; actually it is 1/17,000.
The number that decay is then (1.1 x 1012/17,000 =) 7 x 107. Each
decay releases an energy of about (5 MeV x 1.6 x 10-13 joules/MeV
=) 8 x 10-13 joules, so the total radiation energy deposited is (7
x 107 x 8 x 10-13 =) 5.6 x 10-5 joules. The weight of the average
person's lung is 0.57 kg46; thus the energy deposited is (5.6 x 10-5
/ 0.57 =) 1 x 10-4 joules/kg. The definition of a millirad is 1 x
10-5 joules of energy deposit per kg of tissue. The dose is therefore
(1 x 10-4 / 1 x 10-5 =) 10 millirad. Since only 15% on what is inhaled
spends this 2 years in the lung, 23 the exposure per trillionth of
a pound inhaled is (10 x 0.15 =) 1.5 millirad. For alpha particles
- the radiation emitted by plutonium - 1 millirad equals 20 millirem,
so the dose to the lung is (1.5 x 20 =) 30 millirem per trillionth
of a pound inhaled.
Estimates by BEIR, UNSCEAR, and ICRP give a risk of about 5 x 10–7
lung cancers per millirad of alpha particle exposure. The number of
lung cancers per pound inhaled is therefore (1.5 x 1012 x 5 x 10-7
=) 8 x 105. Mays estimates 4 x 105 liver and bone cancers per pound
inhaled, bringing the total effect to 1.2 million cancers of all types
per pound inhaled.
International Commission on Radiological Protection (ICRP), Report
of the Task Group on Reference Man, ICRP Publication 23 (Pergamon
Press, New York, 1975).