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PROPAGANDE D'ÉTAT



Conséquences
de la catastrophe
de Tchernobyl


En 2010, l’Académie des sciences de New York a consacré un numéro de 345 pages de ses annales à la catastrophe de Tchernobyl. Les effets sanitaires sont effrayants : 985 000 décès suite à la catastrophe de Tchernobyl.

En septembre 2005, un colloque de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait abouti à un chiffre extravagant démontrant la mainmise du lobby nucléaire : il n’y aurait eu que 4000 morts liés à la catastrophe de Tchernobyl. Une position qui avait été dénoncée comme « négationniste » par les associations de défense de l’environnement. Vu le tollé, l’OMS avait ensuite quadruplé ces estimations, sans fournir d’explication à ce sujet. Le chiffre « officiel » est donc aujourd’hui de 16 000 décès. Bien loin des chiffres réels, les travaux sur le terrain menés en Ukraine – lieu de la catastrophe–, en Biélorussie et en Russie – pays qui ont subi de plein fouet le retombées radioactives – donnent des chiffres beaucoup plus élevés : 985 000 vies perdues.

> Voir le dossier
sur le site "Sortir du nucléaire"


CATASTROPHE DE TCHERNOBYL :
MENSONGES DE L'ÉTAT FRANÇAIS

par Bella Belbéoch, le 25 avril 2006
Conférence de presse de la CRIIRAD

Dysfonctionnements et mensonges des services de l'État en 1986 : les preuves. La gestion de la crise post-Tchernobyl par les autorités sanitaires françaises. Incompétence du SCPRI et désinformation.

C'est la minimisation initiale de l'événement qui va provoquer un effet boomerang dans les médias après le 10 mai, symbolisé par le titre du Monde daté du 13 mai « Désinformation nucléaire » ...Le gouvernement français subit aujourd'hui le choc en retour de sa désinformation. (...)

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Le professeur Pierre Pellerin, patron du SCPRI
en 1986 "La santé n'est absolument pas menacée"


Fukushima, Tchernobyl
L'OMS répète
les chiffres de l'AIEA

par Andrada Noaghiu, journaliste
paru sur Rue 89, le 6 avril 2011 

Un ancien de l'Organisation mondiale de la santé dénonce des liens malsains avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. Ancien président de l'association Enfants de Tchernobyl-Bélarus, aujourd'hui professeur émérite à l'université de Bâle, Michel Fernex relève, lors de l'accident de Tchernobyl comme actuellement à Fukushima : une « étrange absence » de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Médecin tropicaliste à l'OMS, il mène une carrière paisible nourrie d'idéaux, jusqu'à ce qu'il découvre fortuitement l'accord qui lie son institution à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) : en 1995, il participe à un congrès sur les conséquences de Tchernobyl, Hiroshima et Nagasaki. Les actes ne sont pas publiés. Pourquoi ? Son enquête commence au sein de l'OMS. Finalement, un ancien directeur général de l'agence de santé lui confiera que c'est l'AIEA qui a bloqué la publication, grâce à l'accord WHA 12-40 qui lie les deux institutions. Un accord inacceptable d'après lui, puisque l'OMS a pour but la santé publique dans le monde, et l'AIEA le développement du nucléaire civil. (...)  

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1985, Harrisburg, accident à la centrale nucléaire de Three Mile Island... où l'on entend parler de "radiophobie"

extrait de la postace d'Yves Lenoir
à la pièce de théâtre "SOS Harrisburg"

(...) L'année 85 est aussi marquée par une découverte qui se révèlera décisive quatre ans plus tard en URSS, celle de la radiophobie. on la doit à un psychologue, Marc Sheaffers, travaillant dans un centre universitaire de Bethesda, où se trouve le siège de la NRC, une donnée géographique sans doute pas étrangère à l'affaire. Il publia une étude établissant un lien entre stress et défauts immunitaires. (...) Le lobby psy venait d'apporter sa pière à l'édifice de la nocivité intrinsèque des radiations émises par les rejets d'un accident majeur. (...)

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Interprétation de l’accord
entre l’AIEA et l’OMS

Déclaration de l'OMS du 23 février 2001

Soucieux de l’indépendance de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), liée par l’accord de 1959 avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour les questions relatives à l’exposition aux substances radioactives et à ses conséquences pour la santé, des journalistes et d’autres personnes ont interrogé récemment l’OMS sur ses relations avec l’AIEA. Ces inquiétudes sont sans fondement. (...)

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Le projet ETHOS par Michel Fernex
interview par Kolin Kobayashi, le 28 juin 2012

L'OMS a publié le 22 mai un rapport de 200 pages,
"Preliminary dose estimation from the nuclear accident
after the 2011 Great East Japan Earthquake and Tsunami
"

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Fukushima : impact minimal des radiations en dehors du Japon, selon l'OMS
d'après l'AP et l'AFP, le 23 mai 2012

Les doses subies de radiations suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, se situent à des niveaux très faibles en dehors du Japon, en deça des normes admises, affirme un rapport de l'OMS diffusé mercredi à Genève. Dans ce document de 120 pages, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que l'augmentation de la radioactivité restait inférieure au niveau critique dans la grande majorité du territoire. L'impact pour le reste du monde est estimé à 0,01 mSv, un niveau "très faible" souligne le rapport. "Il peut être conclu que les doses estimées à l'extérieur du Japon sont en dessous (et souvent très en dessous) de doses considérées comme très faibles par la communauté en charge de la protection radiologique", affirme l'OMS.
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Selon Asahi.Com du 24 mai, le gouvernement japonais a contesté le rapport de l'OMS le 21 mai en se présentant à l'AG du WHO, puisqu'il a trouvé que leur estimation a trop d'écart avec celle du gouvernement japonais. Le 29 mai, le WHO a décidé de le publier malgré sa contestation.
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Situer le rapport publié par l'OMS

par Yves Lenoir, le 29 mai 2012

Avant toute chose, dénonçons le lien
entre
Dose estimation et Earthquake and Tsunami.

S'il n'y avait pas eu de centrale atomique en service le long de la côte Est du Japon, aucune contamination radioactive ne serait à déplorer. Le titre n'aurait dû faire référence qu'à la destruction de la centrale de Fukuchima Dai-ichi ! La formulation adoptée vise à faire porter la cause principale des doses reçues par les population sur la tectonique des plaques et non sur la concentration de matières radioactives dans des installations soumises aux défaillances des hommes et aux soubresauts de la Nature. (...)

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Les conséquences sanitaires
de Fukushima : avertissements
et recommandations

par Michel Fernex,
pour Enfants de Tchernobyl Belarus,
Biederthal, le 30 novembre 2011

En lisant l'article du Mainichi Daily News, à propos des problèmes de santé après l'accident nucléaire de Fukushima, on doit se poser une question : quelle institution pourrait conseiller les autorités sur les meilleures dispositions à prendre pour protéger la population et diminuer les souffrances des victimes ? (...)

L’OMS subordonnée à l’AIEA
Conformément à sa constitution (1946), l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) se doit de fournir une assistance technique dans le domaine de la médecine; en cas d'urgence, à la demande des gouvernements, ou simplement après l'acceptation d'une telle intervention. L'OMS doit fournir toutes les informations, donner des conseils et offrir une assistance concernant la santé. Elle doit former une opinion publique bien documentée sur la santé. Aucune de ces obligations n'a été respectée.

Cette carence repose sur des événements historiques: L'OMS a signé un contrat en 1959 avec la toute nouvelle Agence Internationale de la Santé (WHA 12.40) qui a mis fin à l'indépendance de l'OMS dans les problèmes liés aux industries nucléaires. De plus récentes décisions confirment l'obligation de l'OMS de se tenir à l'écart des activités dans le domaine des rayonnements ionisants. Cela explique que l'AIEA puisse intervenir à Fukushima, mais pas l'OMS, si ce n'est par téléphone.

La population ignore les statuts de l'AIEA qui contribue à prendre des décisions médicalement inacceptables après une catastrophe atomique comme celles de Fukushima ou de Tchernobyl. En effet, l'AIEA doit respecter les termes de ses statuts que cette agence cite dans ses publications, c'est un passage essentiel de ses statuts. On trouve dans les premières pages des publications de l'AIEA, comme les “Proceedings of the International Conference on Chernobyl”, à Vienne, du 8 au 12 avril 1996. Il y est stipulé que l'Agence a pour principal objectif “d'accélérer et d'accroître la contribution de l'industrie atomique à la paix, la santé et la prospérité à travers le monde”. En d'autres termes, cette agence des Nations Unies doit avant tout promouvoir les industries nucléaires, c'est à dire soutenir ces projets commerciaux.  

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Forum Scientifique et Citoyen
sur la Radioprotection :
de Tchernobyl à Fukushima

organisé par le Collectif Independent WHO
Genève les 12 et 13 mai 2012

"Que pouvons-nous faire ensemble pour que la vérité sur les conséquences sanitaires des irradiations externes et des contaminations radioactives internes, engendrées par l´industrie nucléaire."

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Japon : Atom for Peace ?

par Kolin Kobayashi
pour L'An 02, mai 2012

Après l’accident de Fukushima, le gouvernement japonais se réfugiait ce printemps derrière une phrase symbolique et symptomatique : « Le niveau radioactif actuel n’a pas d’effet négatif immédiat sur la santé ». Ce qui ressemble à une négation des effets de l’irradiation interne est plutôt un jeu macabre autour du mot immédiat. Le gouvernement essaie de minimiser les dégâts de la contamination pour ne pas devoir déplacer deux millions de personnes vivant dans la région de Fukushima. 

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Effacer Fukushima

Blog de Fukushima, le 20 mars 2012

Les faits présentés ci-dessous sont réels. Ils ont servi et servent à atténuer l’impact d’informations dramatiques sur l’industrie nucléaire, voire à faire oublier aux hommes qu’une catastrophe de grande ampleur a lieu sur la Terre, celle qui a commencé il y a un an à Fukushima. Toutes les astuces utilisées pour cacher les données, pour minimiser les dangers, pour éviter de reconnaître les responsabilités seront évidemment réutilisables pour la prochaine catastrophe qui ne manquera pas d’arriver bientôt, selon les lois statistiques, à l’un des 440 réacteurs répartis tout autour de la planète. Alors voyons, quelles sont ces astuces?

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L'Histoire du traitement erronné du problème
des dangers présentés par les rayonnements
dans le développement de l'énergie atomique

Pollution radioactive et Atomic Energy Commission

par John W. Gofman
"Survivre" n°5, décembre 1970

traduction légèrement abrégée du rapport de John W. Gofman remis au Congrès américain : "The History of erroneus handling of the radiation hazard problem in atomic energy developpement"

> Télécharger ce texte (pdf)



Japon :
Les faibles doses
inoffensives ça n’existe pas

par Mathias Goldstein
publié sur HSN Infos, le 25 avril 2011

Dans tous les cas le problème fondamental est le même : il s’agit d’établir des normes d’acceptabilité c’est-à-dire de fixer des limites en dessous desquelles les situations sont déclarées acceptables. S’il faut limiter les niveaux de radioactivité c’est parce que le rayonnement n’est pas inoffensif. Dans tous les cas que nous avons envisagés précédemment il s’agit de niveaux de rayonnement relativement bas mais qui vont affecter un très grand nombre de personnes d’une façon chronique durant toute leur vie. Quant aux générations futures elles pourront être marquées par la radioactivité "acceptée" bien avant leur venue au monde.. (...)

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Exposé de la méthode des faux calculs nucléaires produits par certains pour arriver à trouver des doses qui satisferont l’industrie nucléaire, mais produiront en finale une vraie hécatombe planétaire

par Maurice Eugène André et Paolo Scampa,
président et vice-président de l’AIPRI, mars 2007

L’énergie ionisante est une énergie mortifère. Elle est particulièrement létale lorsqu’elle est introduite dans le corps par des particules radioactives infinitésimales qui approchent de très près les cellules vivantes de notre organisme (effet de proximité). Il suffira en effet qu’une seule et unique particule microscopique bombarde de manière chronique les tissus qui l’entourent pour provoquer, des années voire des décennies plus tard, le surgissement d’un cancer. Se tromper ici dans ce calcul en sous-estimant la dose pathogène délivrée c’est fourvoyer toute la recherche scientifique médicale et physique, c’est baisser artificiellement les seuils officiels de radio-protection des personnes et des populations, c’est autoriser la contamination atomique de l’air, de la terre et des eaux et c’est au bout du compte ni plus ni moins précipiter l’humanité entière dans le gouffre et dans la mort.

> Lire la suite (et autres textes)

Le projet ETHOS propulsé par CEPN, association fondée par EDF, CEA, Areva (Cogema) en collaboration avec l'Europe a eu lieu en Ukraine et en Biélorussie entre 1996 et 2001. Ce projet a été coordonné par Jacques Lochard, directeur de CEPN et Gilles Hériard-Dubreuil, directeur de Mutadis Consultant. Un autre projet ETHOS à la japonaise est en train de débarquer sur le Japon ce mois avec le 3e séminaire/Dialogue organisé par CIPR et CEPN. Mais qu'est-ce que c'est le projet ETHOS en réalité ?

Giscard, Chirac, Mitterrand, le Shah d'Iran, Khomeyni, Saddam Hussein... et le nucléaire français

Revue "Sortir du nucléaire" n°24, juin 2004

Centre nucléaire de Marcoule (Gard) le 28 juin 1974 : le tout fraîchement élu Président de la République française, un certain Valéry Giscard d’Estaing, et son premier ministre Jacques Chirac reçoivent le Shah, souverain du richissime Iran. Quelque temps plus tard, un accord est conclu pour financer la construction d’Eurodif, usine d’enrichissement d’uranium, absolument indispensable pour alimenter les 58 réacteurs nucléaires que la France va construire ! L’Iran prend 10% des parts de l’usine et prête un milliard de dollars au Commissariat à l’énergie atomique. En échange, la France s’engage à fournir à l’Iran 10% de la production d’uranium enrichi. (...)

Depuis 1974, la France aide Saddam Hussein à acquérir l’arme atomique. Dès septembre 1974, un certain Jacques Chirac, premier ministre, rencontre Saddam Hussein. Ce dernier vient en septembre 1975 à Paris pour une visite officielle qui comprend la visite du site nucléaire de Cadarache. Un accord franco-irakien est signé le 18 novembre 1975.

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Bertrand Goldschmidt, ancien président de l'Agence internationale de l'énergie atomique intervient après la destruction par l'aviation israëlienne de la centrale nucléaire irakienne Osirak de Tammuz, fournie par la France à l'Irak en vertu d'un accord de coopération nucléaire, le 10 juin 1981

 

 
Saddam Hussein et Jacques Chirac - coopération nucléaire entre France et Irak, le 8 août 1975

 
Le président Valéry Giscard d'Estaing est interrogé sur les centrales nucléaires fournies par la France à l'Irak - le 14 décembre 1977