
Noémie Ladouce / photo Benoît Morge
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Sur scène un tribunal. Le Président (Patrick
Gay-Bellile) mène les débats. Il y a la procureure (Véronique
Pilia), l’avocat (Jean-Louis Debard) et le prévenu (Bruno
Boussagol). Une narratrice (Noémie Ladouce) intervient une dizaine
de fois pour commenter le procès et apporter des informations
complémentaires nécessaires à la bonne compréhension de
l’histoire.
Le
Président ouvre la séance : « Aujourd’hui,
samedi 3 novembre 2018, nous jugeons, au nom du peuple français,
l’Industrie électronucléaire française, représentée ici par
monsieur le Très Haut Commissaire à l’Energie Nucléaire Civile,
monsieur De Pressac François, Directeur Président du Très Haut
Commissariat à l’Energie Nucléaire Civile, pour risque causé à
autrui, non assistance à personne en danger, et homicide
involontaire ».
Suivent
1h40 d’échanges argumentés (une dizaine de spécialistes se sont investis
pour apporter des éléments scientifiques, romanesques et juridiques
permettant d’étayer le texte rédigé par Jean-Louis Debard).
Après
un entr’acte de 30mn, la séance reprend, mais dans la salle et avec
des victimes, témoins et « experts » du nucléaire
vivants dans la ville où a lieu le procès. C’est l’occasion de
présenter les problématiques et/ou procès qui mobilisent les
militants locaux. Les contributions recueillies
durant la « tournée » seront publiées ultérieurement.
Ce
procès est une tentative de mettre le théâtre au cœur du débat
citoyen. |