RAYONNEMENTS
IONISANTS
DE BAS NIVEAU ?
par
Irma
Cloes
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Selon
le chercheur spécialisé en protection nucléaire,
Maurice-Eugène André, il n’existe pas de rayonnement
de bas niveau en cas de contamination radioactive à l’intérieur
du corps humain.
LE MOTIF DE LA NON EXISTENCE DES RAYONNEMENTS ionisants DE BAS NIVEAU
DANS LE CORPS HUMAIN EN CAS DE CONTAMINATION RADIOACTIVE A L’INTERIEUR
DU CORPS (contamination radioactive interne) EST EXPOSE CI-DESSOUS.
Les
sources internes d’irradiations (U, Pu), même minuscules,
sont toujours très dangereuses.
Partout où des poussières radioactives sont présentes,
il est possible que des matières radioactives puissent pénétrer
à l’intérieur de l’organisme, via les poumons
(qui respirent), le tractus intestinal, ou les plaies y compris les
égratignures. Il sera particulièrement pris en note, que
même une quantité infime de radionucléides qui pénètre
dans l’organisme, a en elle, la possibilité de produire
des dommages biologiques considérables à l’intérieur
du corps.
En effet, en cas de contamination radioactive à l’intérieur
du corps, une très courte distance
(de l’ordre du micromètre et en dessous) peut
exister entre les cellules vivantes et les atomes radioactifs ayant
pénétré l’organisme. Et cette invasion radioactive,
est dangereuse parce que les cellules vivantes dans lesquelles les dégâts
biologiques peuvent se produire, sont alors à proximité
immédiate des atomes radioactifs, et ALORS non protégées
par du matériel biologique (ou autre) faisant office de demi-épaisseur
de protection, comme le fait par exemple l’épaisseur cornée
de la peau en cas d’irradiation alpha externe au corps. Ceci est
d’importance particulière si des produits de fission (émetteurs
de particules bêta négatives) sont accompagnés d’uranium
ou de plutonium (tous les deux émetteurs alpha). Dans le cas
de la présence interne d’émetteurs ALPHA
en particulier (plutonium, uranium, etc.) les particules
alpha sont forcées de perdre leur énergie dans le plus
petit volume possible, donc dans un très petit volume vivant
soumis à un maximum de densité d’ionisation, ceci
causant un dommage biologique considérable aux cellules concernées.
Ce dommage biologique s’explique en radioprotection par l’application
de la « loi de l’inverse du carré de la distance
» qui détermine l’intensité de l’irradiation
reçue. Plus la source radiante (les atomes radioactifs) approche
les cellules vivantes, plus la distance entre la source radiante et
les cellules irradiées, diminue, et plus l’irradiation
des cellules augmente, pour arriver à une limite appelée
« effet de proximité ». C’est cette limite
que le chercheur Maurice-Eugène André, a découverte,
et il en a calculé la valeur pour des amas pulmonaires d’atomes
d’uranium qui donnent de 100 à 1.000 fois la valeur de
l’irradiation d’origine naturelle, les
amas d’atomes de plutonium délivrant des doses encore plus
grandes*.
Irma Cloes
autres
textes de MEA :
• Risques nucléaires inacceptables, avec Jean-Marie Hertay, publication Survie 1975
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Le Plutonium c'est pas du chocolat
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Exposé de la méthode
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à trouver
des doses qui satisferont l’industrie nucléaire,
mais produiront en finale une vraie hécatombe planétaire
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Déchets radioactifs produits
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